Fermeture annuelle du 23 décembre au 1er février
UN SITE HISTORIQUE
UN CADRE BUCOLIQUE
Cet ensemble architectural du XIXe siècle vous accueille dans ses vingt-six chambres rénovées et met à votre disposition un auditorium, un « salon de musique » et divers équipements (pour séminiaires ou résidences musicales).
Découvrez le Couvent
La première mention d'une chapelle dédiée à saint Ulrich remonte à 1433. Très tôt sans doute, et en tout cas, de façon certaine, à partir du XVIIIe siècle, elle devint un lieu de pèlerinage renommé.
À la Révolution, l'ensemble, alors pillé comme nombre de lieux de culte, fut vendu en tant que bien national. Soixante ans plus tard, le legs d'un prêtre rendit possible la construction d'un édifice devant servir de « maison de retraite pour les prêtres âgés et infirmes des secteurs de langue allemande de Sarrebourg et de Château-Salins »...
L'auditorium
Initialement grange du Couvent, l'édifice a fait l'objet d'importants travaux en 2006, le transformant en salle de concert pouvant accueillir 140 personnes.
La chapelle et la grotte
Édifiée en 1870 par les pères Oblats (cf explication ci-dessus), cette chapelle est gérée par l’Association des Amis du pèlerinage (Président : Jean-Paul Littner). Elle jouxte une réplique de la grotte de Massabielle (grotte de Lourdes), construite en 1920 par des paroissiens du village voisin de Haut-Clocher pour les pères Oblats résidents au Couvent, ainsi qu'un cimetière où ont été inhumés certains des pères qui ont résidé au Couvent.
Des offices sont dispensés tous les dimanches à 15h00 par le diacre André Jung. Outre certaines fêtes mariales, et le Jour des morts, trois grandes fêtes y sont célébrées chaque année : la Saint-Ulrich le 4 juillet, Notre-Dame du Mont-Carmel le 16 juillet et l’Assomption le 15 août au cours de laquelle une très belle procession aux flambeaux a lieu après la cérémonie.
Fermeture hivernale : du dernier dimanche avant Noël au 3 février à la Saint-Blaise.
Pour tout renseignements, merci de contacter M. André Jung au : 03 87 07 84 47
Le Jardin des Harmonies
Entretenu et aménagé par l'association des "Amis des jardins", cet écrin de verdure situé derrière le Couvent, rassemble arbres fruitiers, vignes, compositions florales et abrite même un potager. Un lieu idéal pour se prélasser sur un des transats mis à disposition ou se promener à la lumière du soir.
La Bibliothèque
Rassemblée dés la fin du 19è siècle, la bibliothèque des Oblats, riche de plusieurs milliers de volumes, était en cours de dispersion lorsque la ville de Sarrebourg fit l’acquisition du couvent. Son acquisition au titre de la Bibliothèque municipale devait permettre de conserver sur place ce fonds liturgique témoignant principalement de l’époque du Kulturkampf de Bismarck et donc majoritairement en langue allemande.
L’autre composante de cette bibliothèque réserve des surprises au visiteur. Il s’agit en effet d’un fond de partitions et d’usuels rassemblées tout au long des « Chemins du Baroque dans le Nouveau Monde », avec des oeuvres musicales souvent inédites en provenance de la majorité des pays d’Amérique latine auquel on peut rajouter les Philippines ou encore le Québec.
Il faut enfin y ajouter une importante collection des manuscrits de Jean-Victor Hocquard, sans doute l’analyste le plus prolifique des oeuvres de Mozart au XXème siècle présente ici à la suite d’un don familial.
L’accès à la bibliothèque de St Ulrich est possible sur simple prise de rendez vous.
La villa Gallo-romaine
L’existence de vestiges antiques, alors petit hameau de quelques maisons, était connue de longue date, surtout depuis les fouilles de Karl Wichmann faites entre 1894 et 1897 alors qu’il était professeur d’histoire au lycée de Metz et au cours desquels, assisté de l’architecte Heppe, il mit à jour cet ensemble de 117 pièces, « le plus grand de toutes les Gaules » selon ses dires.
Sur avis favorable du directeur des Antiquités Historiques de Lorraine, la section locale de la S.H.A.L. (Société d’histoire et d’archéologie de Lorraine) avec le concours d’étudiants de la faculté de lettres de Nancy donna bien plus tard un nouveau départ à cette entreprise, conduisant le Conseil Général de la Moselle à se rendre acquéreur du terrain. Malgré tout, les fouilles connurent des hauts et des bas… D’où l’état actuel de ce site malheureusement fermé au public, mais accessible sur rendez-vous au musée du pays de Sarrebourg, où l’on peut d’ailleurs admirer, outre une magnifique maquette reconstituant cet ensemble entre le Ier et le IIe siècle, une partie du mobilier archéologique du plus haut intérêt retrouvé sur place.